Petits et grands, plongez dans l’histoire farfelue d’Alice au pays des merveilles racontée par trois personnes qui ne parlent pas la même langue. L’un signe et danse. L’autre crée de la musique en utilisant des machines, des instruments exotiques, des objets du quotidien. Le dernier, trublion elliptique, apparaît et disparaît, conte, fait écho à la danse et au signe et se confond dans le décor.
Trois voisins que quelques étages séparent s’ennuient et n’ont pour échappatoires que leurs arts et une fenêtre ouverte vers l’extérieur. Avec imagination, poésie et empathie, ils inventent des moyens de se rapprocher du monde de l’autre, communiquer et raconter Alice en signes, en mots, en danse, en musique et parfois se perdre dans le conte…
Du sens au non sens et inversement, Alice au pays des signes invite à un voyage dans l’élaboration d’un langage commun métissé. Avec tous les ressorts de créativité, de fantaisie, d’attention et de complicité qui émergent quand trois personnes qui ne parlent pas la même langue veulent interagir, communiquer, jouer ensemble comme des enfants. Et les malentendus qui inclinent leur terrain de jeu vers l’absurde. Sonore et visuelle, la musique s’invente sur le plateau à travers l’usage magique d’objets issus du conte transformés en instruments.